Caractéristiques du paysage
Sertis de boisements, vallons et collines livrent une succession et une diversité de situations où l’habitat s’étage de 400 à 750 m d’altitude.
Son exposition privilégiée (Sud-Ouest), le singularité de son paysage et la proximité de Grenoble confèrent à Venon une réelle attractivité.
Relief et hydrographie
Le relief de Venon est constitué de collines et de vallons qui se distribuent en «éventail» sur le territoire.
A l’examen de l’orientation des principaux vallons, deux ensembles apparaissent, séparés par la crête du Réné :
- vers l’Ouest, en direction de Grenoble et du Vercors, le «vallon de la ville» (ruisseau de la Salière) et celui du «Perroud»,
- au Sud plutôt orienté vers Uriage et Belledonne, le vallon des «Puis» et celui du «Chapon».
Ces deux ensembles, pratiquement indépendants visuellement l’un de l’autre - à l’exception de vues réciproques depuis leur ligne de crête mitoyenne (le Réné, les Planches), composent un territoire en balcon original :
- en partie basse, les versants plutôt raides, où les eaux collectées des vallons cascadent vers le Sonnant, forment une rupture franche avec la cuvette grenobloise,
- en partie moyenne, les pentes s’infléchissent et livrent une succession de replats, épaulements, ressauts qui composent chaque vallon de manière originale,
- en partie haute, d’Est en Ouest, les crêtes prennent progressivement des allures de collines bien individualisées, aux formes rondes mais néanmoins dynamiques;
Cette topographie où alternent points hauts et points bas, combinée aux différentes orientations des versants, est source de nombreuses microsituations caractérisées par leur relatif isolement ou leurs relations visuelles au paysage lointain (Vercors, Chartreuse, Belledonne…)
Il en résulte un paysage original, «un peu à part», mais qui participe, par sa situation en «avant-scène» de Belledonne, du paysage de l’agglomération grenobloise.
Espace agricole
L’espace agricole venonais est fragile avec une diminution du nombre des agriculteurs et, à terme une menace sur la lisibilité du paysage et la diversité de ses composantes. D’où la nécessité de préservation de cet espace agricole.
Relief et végétation
- En partie basse, les boisements à l’assaut des versants les plus raides cernent le territoire communal et renforcent ainsi l’effet de rupture avec la cuvette grenobloise et la vallée du Sonnant.
- A la faveur des thalwegs où l’eau reste visuellement discrète, ils remontent encore les pentes dans les parties moyennes. Là, ils se mêlent à la végétation accompagnant le bâti et l’ensemble forme, à mi-pente, une strate arborée semi-perméable où les ouvertures sont résiduelles : cultures, maraîchage, pâture.
Ces ruptures localisées dans le tissu bâti et arboré sont essentielles dans le repérage des éléments du «grand paysage» et du paysage local (montagnes environnantes, collines, église…)
- En partie haute, les lisières révèlent en les ourlants les collines à l’Ouest : de l’une à l’autre, le regard glisse sur ces formes douces sans accrocs, qui semblent étirer le territoire au delà de ses limites réelles.
Sur ces reliefs aux modelés épurés, les arbres isolés (chêne, tilleul), sentinelles empreintes du cycle immuable des saisons, semblent veiller avec sérénité sur ce territoire qu’elles dominent.
La combinaison de ces composantes contribue largement à l’identité du paysage de Venon.
Risques naturels
Glissements de terrain
Risques de glissements de terrains en raison du substrat argilo-calcaire (sensibilité en période de pluies intenses). Le maintien d’une couverture végétale suffisante est un gage de limitation de ce risque !
Incendie
Les incendies, jusqu’à ces dernières années étaient en général limités et se produisaient relativement en fin d’hiver (période d’écobuages).
Aujourd’hui, les risques sont devenus encore plus importants avec les périodes de sécheresse d’été. Et ces périodes sont, aux dires des climatologues, appelées à se répéter. Il faut en effet signaler que dans la région des zones entières ont été même interdites à la promenade.