Préservation et restauration des chemins et sentiers communaux

Avec la diminution du nombre des agriculteurs, avec l'évolution du mode de vie, la plupart des chemins traversant nos prés et nos forêts perdent peu à peu leur fonction utilitaire : on ne les emprunte plus à pied pour se rendre dans le hameau voisin, on les parcourt de moins en moins pour aller couper son bois de chauffage, pour aller exploiter ses châtaigniers… Plus entretenus, plus parcourus régulièrement, ils sont peu à peu envahis par la végétation. Sensibles à l'érosion ou au contraire à l'alluvionnement, ils disparaissent progressivement.

Heureusement l'apparition d'une société de loisirs aide aujourd'hui à limiter la disparition de ces chemins qui acquièrent ainsi une fonction ludique et sportive et c'est tout un patrimoine vicinal sensible que l'on redécouvre aujourd'hui en menant des actions de sauvegarde.

Dès sa création, notre association s'est préoccupée des sentiers de Venon et pendant de nombreuses années, leur entretien a été assuré bénévolement par nos adhérents qui partaient chaque année arpenter les chemins avec faux, serpettes et sécateurs. Bien que réalisé dans la bonne humeur, c'était un travail extrêmement pénible, fait avec peu de moyens et qui demandait un investissement en temps très important.

C'est pourquoi nous avons très tôt engagé avec la municipalité de Venon, avec celle de Saint Martin d'Uriage qui partageait les mêmes préoccupations, une réflexion qui a abouti, au sein de la Communauté de Communes de Belledonne, à la labellisation des principaux chemins de Venon par le Conseil Général.
Depuis l'adhésion de Venon à la METRO par la municipalité actuelle, la gestion des sentiers est de la compétence de cette nouvelle communauté.

Le chemin des Combasses, bifurcation avec le chemin de Champ Rôtî


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Pour la petite histoire…


La liaison Gières - Uriage par Venon :

Dans un passé lointain, la combe du Sonnant était impraticable et l’accès à Uriage depuis Gières ne pouvait se faire par le bas en longeant le Sonnant, itinéraire actuel de la départementale. L’accès se faisait par Venon, en empruntant l’actuel chemin des Combasses.

Après la révolution de 1789, c'est dans le premier registre de délibérations qui s'ouvre à Venon le 12 floréal de l’an 8 (avril 1800) qu’apparaît pour la première fois la problème de la liaison entre Saint Martin d’Uriage et Venon. Le premier plan des chemins de Venon retrouvé date de 1882.


Des idées de balade à Venon :

La boucle de Panama

La boucle des Cochettes