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Les anges
décor du XVème siècle

Sur le mur Est, le deuxième décor ne subsiste plus aujourd'hui que dans la partie supérieure.


Surmontant la fenêtre, deux anges aux têtes nimbées, à la chevelure blonde et bouclée, sont vêtus de longues tuniques, verte pour l'une et jaune pour l’autre.

Ils se tiennent chacun de part et d'autre de la fenêtre, leurs ailes suivant la forme de la voûte.

Ils soutiennent à deux mains un médaillon circulaire où ne subsistent que quelques lambeaux peints, interprétés comme une représentation de l'Agnus Dei (Agneau de Dieu), accompagné de l'étendard de la Résurrection.

Ce motif apparaît déjà dans l'art carolingien, à partir du IXème siècle. L'"Agneau de Dieu" désigne Jésus-Christ dans son rôle de victime sacrificielle destinée à l'offrande pascale, l'agneau évoquant l’innocence tandis que la croix de l'étendard symbolise le salut et son triomphe sur la mort.

Au-dessus de l'Agneau divin, l'arc formeret qui marque le passage à la voûte, est décoré de pyramides à redents imitant un crénelage. Certains merlons portent une fente évoquant une ouverture de tir. Il pourrait s'agir d'une représentation stylisée de La Ville sainte dans laquelle règne le Seigneur à la fin des temps, une représentation de la Jérusalem céleste. 

Dans l’ébrasement de la fenêtre, on peut admirer un beau décor de rinceaux végétaux de couleur verte avec des petites fleurs à cinq pétales rouges et au cœur blanc.
Ce même motif se trouve dans l'embrasure de toutes les fenêtres. Ces représentations florales sont un poncif dans les décors médiévaux.